Texte intégral du communiqué du 5 novembre 2013 publié par la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Ardèche.
« La mortalité anormale de Sangliers semblait progressivement s’apaiser. Le dernier cas qui se rapporte à cet évènement date du 15/10/13, sur la commune de St Vincent de Durfort. Pour d’autres individus signalés, la raison fut à chaque fois décelée (collision, balle…).
Ce week-end 4 sangliers ont été trouvés morts (Rochessauve 1, Beauvène 1 et Mézilhac 2)
Je ne peux présumer de l’origine de cette mortalité, les animaux étant en phase de transport pour être autopsiés aujourd’hui. Comme l’ont précisé les pouvoirs publics, aucun animal domestique, après analyse (chien, chat, brebis, vache…) n’est mort dans les mêmes conditions.
Les investigations en cours sont encore nombreuses.
En épidémiologie les prospections sont toujours en cours notamment sur des bactériologies qui méritent d’être analysées au plus haut niveau.
En toxicologie : Par défaut de réponse satisfaisante pour compléter les recherches et faire taire les doutes émis par certains, j’ai choisi de faire appel à un nouveau laboratoire d’analyse toxicologique qui par chance est sur le département de l’Ardèche. Ce dernier travaille principalement sur l’homme mais a accepté gracieusement de procéder à l’analyse de 2 cas typiques (Vals les Bains et Silhac). Les premiers résultats écartent plusieurs centaines de molécules. Cette prospection va arriver à son terme sans doute cette semaine.
A l’heure actuelle la cause de ces mortalités n’est pas encore identifiée mais ce n’est pas pour autant que nous ne disposons pas de résultats. Chaque semaine, des comptes rendus de différents laboratoires écartent de nombreuses hypothèses. Par élimination progressive, j’espère que nous arriverons à déceler l’origine de ces méfaits.
Dans l’attente, je compte sur chacun d’entre vous pour maintenir le rôle de sentinelle. Votre présence sur le terrain est nécessaire pour nous tenir informé de vos observations mais aussi pour assumer les responsabilités qui nous incombent quant à la régulation des populations de sangliers. Pour terminer, restons solidaires, mesurés dans nos propos et dans nos actes ; n’entretenez pas de fausses rumeurs, l’issue de cette situation particulièrement difficile à gérer n’en sera que plus simple. »
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